Salut,
Y a déjà un post qui date un peu sur le sujet, mais j'en recréé quand même un nouveau car "sexualité" et "sexage", ben c'est pas tout à fait pareil. Du coup dur dur de tomber dessus a partir d'une recherche par mot-clefs.
Donc voici une petite synthèse des critères trouvés sur internet (qui n’est par ailleurs pas très loquace sur le sujet)
4 critères sont utilisables pour connaître le sexe des silures > à 2 kg (soit env. 70 cm) :
1- La présence d’un peigne rugueux bien développé sur la face supérieure du premier rayon de la nageoire pectorale indique un mâle. A contrario son absence ou la présence d’un peigne faiblement marqué indique une femelle.
2- La forme de la papille urogénitale longiligne (mâle) ou non (femelle)
3- La forme de l’abdomen au niveau des pelviennes : longiligne (mâle) ou « dodu » (femelle)
4- La profondeur de la papille urogénitale (attention cette manip. me semble délicate et personnellement je ne l’utilise pas) : on introduit (précautionneusement) la mine d’un crayon à papier (diamètre 2 mm) dans l’orifice génitale afin de vérifier si elle pénètre (femelle) ou non (mâle). L’utilisation d’un otoscope est également possible afin de vérifier la présence ou non d’ovocytes.
Afin d’être sûr de sa détermination, il vaut mieux croiser plusieurs de ces critères : le peigne rugueux peut parfois paraitre « intermédiaire », la forme de la papille urogénitale peut peut-être s’accentuer ou s’atténuer selon les saisons (pas de billes là-dessus) et la grosseur de l’abdomen peut peut-être aussi varier entre un poisson rassasié, affamé ou mal positionné.
Voici ce que ça donne sur 2 silures que j’ai sexé mi-août (mâle) et mi-septembre (femelle) :
pogo
Sources utilisées :
PROTEAU JP., SCHLUMBERGER O., ELIE P., 2008. Le silure glane: Biologie, écologie, élevage. Ed. Quae
WOYNAROVICH E., HORVATH L., 1981. La reproduction artificielle des poissons en eau chaude: manuel de vulgarisation. FAO Doc. Tech. Pêches, (201):191 p.
Mâle ou femelle (carna-silure.be)