Bonjour,
Voici les compte-rendus de trois sorties sur des parcours différents pour une sympathique rivière manifestement à grosses farios que je découvre.
1ère sortie :
Comme je l'avais mentionné hier soir, j'enfile pas trop de bonne heure ce matin pour un petit tour dans le département de l'Allier, tout proche, histoire de poursuivre mes découvertes halieutiques
. Le temps s'est tourné au beau alors que météo France annonçait de la pluie, que demander de plus dans l'immédiat
. Direction une première petite rivière. 1er constat, je suis à côté d'une pisciculture
. Regard pivotant sur 360°, non, je ne vois pas ici ou là de panneaux signalant une réserve ou une propriété privée.
Je débute donc, mais où sont les teignes alors que je suis sûr de les avoir emportées
Introuvables, je m'agace un peu, puis décide de pêcher aux larves de trichoptères sans fourreau. Aussitôt lancé que les touches pleuvent ... de gardons, goujons, vairons, mais pas de truites
. Et puis, ce coin avec cette pisciculture ... Bref, comme je ne suis pas tranquille, je décide de prospecter la partie haute d'un autre petit cours d'eau qui m'avait valu quelques surprises il y a deux semaines.
Mais ???, le débit est déplorablement bas
. Et en plus, toujours la même chansonnette, vairons, etc. La situation ayant le don de m'énerver d'avantage, je décide de plier les gaules pour pêcher le cours d'eau principal, après avoir observé une nuée d'éclosions ...
... dans une période printanière toujours aussi resplendissante.
Mais avant de quitter les lieux, je me décide à capturer quelques (quatre) vairons pour dandiner un petit peu. Depuis le temps d'ailleurs que je n'ai pas essayé ... à tort peut être me dis-je
.
La chose faite, je fais une courte transhumance et me voilà presque à nouveau au bord de l'eau quand la dandine new look (autrement dit nouvelle mouture) se prend dans le siège de la voiture. A l'énervement précédent succède la résignation, obligé de raccourcir l'empile pour ligaturer.
La rivière est belle.
A peine, je pose le vairon dans mon premier courant que j'enregistre une attaque violente avec un combat tout aussi énergique. La superbe truite lutte pour se sortir d'une mort qu'elle croit certaine et moi, je bagarre pour voir ses magnifiques points rouges cerclés de blancs. Mais déception, elle se décroche alors que je la croyais mienne juste le temps d'une photographie.
Et puis, consternation, j'en loupe encore 6 autres, avant de casser sur l'impensable
. Celle d'une taille approximative que je ne pouvais imaginer toucher au cours de cette partie de pêche.
Avec grands regrets, je vous narre la scène : prospectant le bas d'un superbe courant, une première fario tape dans le vairon. Alors que j'ai progressé de deux mètres environ, un autre poisson s'y frotte, mais pas de même taille. A ce stade, je suis encore confiant car la tête du pool n'est pas atteinte. Alors que je m'en rapproche tout doucement, j'ai une attaque foudroyante avec un départ en aval. La canne se cintre fortement. Me rendant compte tout de suite qu'il s'agissait d'une très belle je cours à la descente canne haute pour reprendre le dessus à l'endroit dégagé. Alors qu'il me semble avoir la situation en main, le poisson qui se trouve dans 20 centimètres d'eau repart de plus belle pour tenter de se réfugier sous un arbre immergé. Alors que la canne se met à plat, je tente le tout pour le tout en bridant le poisson au maximum, provoquant une superbe chandelle de sa part suivie d'une casse, tenez vous bien, de l'empile en tresse au bout de laquelle était fixé le triple, et à son noeud de fixation. Des scènes comme ça, avec des poissons qui au bas mot faisaient plus de 45 centimètres, je ne peux dans ma vie de pêcheur les compter sur mes dix doigts. Consterné, je suis resté figé 5 bonnes minutes à regarder le poste où la belle avait eu raison de son entêtement. Un lieu que, dégoûté, je n'ai même pas photographié.
Et puis, n'ayant plus de vairons, j'ai continué au toc, puis à la cuiller et au devon-mouche à la grande canne, sans aucun résultat.
Je quitte donc ce cours d'eau avec un esprit revanchard tout en tirant une autre leçon : ne pas abandonner trop vite la dandine pour les appâts naturels ...
De retour, après avoir raconté cette matinée à madame, je retrouve soudainement mes teignes dans mon gilet de pêche. Serait grand temps que je retourne chez l'ophtalmo
.
Sur l'idée d'une nouvelle prospection de ce cours d'eau dans les jours venir, je file l'après-midi avec ma fille prendre quelques vairons ...
D'ailleurs, elle se débrouille pas mal cette petite !!!
.
Anecdote : Je comptais bien vous montrer (de loin pour l'instant
) une image de cette nouvelle monture, mais tellement dégoûté, que j'ai laissé tomber. Qui sait, peut être la prochaine fois
.
2ème sortie
Ce n'est pas la délicieuse petite sortie faite avec Yves et son fils hier qui n'a pu effacer de ma mémoire cette superbe truite loupée sur casse samedi matin.
Donc, une seule idée en tête aujourd'hui, retourner dans ce cours d'eau pour voir le potentiel qu'il recèle exactement. Y a-t-il ou non de gros poissons ?
Je pars donc avec seulement 3 vairons car, malheureusement, les 10 autres ont sauté du bac durant la nuit écoulée, me privant de ce fait d'une précieuse réserve.
Sur place, je jette mon dévolu sur le parcours situé immédiatement en amont du précédent.
La rivière est belle malgré une inexorable dégradation du milieu. Et il faut attendre cinq minutes avant de louper un premier poisson. puis dans la foulée de capturer cette magnifique mouchetée ...
... qui a fait du mal au vairon.
Poursuivant, j'enregistre 5 loupés dont encore une fois un gros spécimen. Mais la déception est moindre car je n'ai pas vu le poisson. D'autre part, je fais sortir de dessous les vèges 4 autres truites magnifiques qui dans un grand moment de lucidité sans sont allées sans goûter au met ; ceci pour clore par une mignonnette prise au cours de la partie.
Certitude : il y a bien de grosses (voir très grosses truites) dans ce cours d'eau qu'il faudra que je prospecte sur ses autres parcours.
3ème sortie :
Inlassablement, je poursuis ma prospection de ce cours d'eau pour dénicher les gros poissons.
A mon désavantage ce matin, les eaux sont particulièrement teintées. Cependant, je vois 11 poissons, pour 8 touchés et 3 de pris.
Par ailleurs, cette sortie aura été particulièrement fructueuse car elle m'aura permis de découvrir exactement où il faut placer le triple sur la nouvelle monture pour louper le moins.
En images :
La première fario.
La seconde sous toutes ses coutures.
Et la dernière.
Dommage que les très grosses n'étaient pas au rendez-vous.
Bien sûr, elles sont toutes reparties chez elles.
A+
JM