Bonjour,
Afin d'écouler les dernières boites de vers canadiens inutilisées lors de notre sejour en Camargue, je propose alors une virée en milieu d'après-midi à mon ami Steph : direction la Saône.
Nous ne prenons pas le temps de regarder les prévisions météorologiques, préparons le matériel minimum et nous voilà partis à l'aventure.
Il est 16 heures et les cannes sont tendues à la bouée.
La Saône est encore un peu haute et la décrue crèe un courant assez soutenu. Mais qu'importe, c'est une bonne période pour pêcher le silure.
En attendant la première touche, on regarde les péniches.
Soudain le temps se couvre. Le soleil va-t-il laissé la place à la pluie?
Ce n'est pas vraiment le moment étant donné que nous n'avons pas prévu de nous installer et donc n'avons pas de bâche pour nous abriter.
Et pourtant un orage nous passe au dessus et il pleut ! Il pleut beaucoup.
Un abri ? oui contre un arbre .
L'orage vient de passer et ce n'est pas 1 ni 2 mais 3, 4 puis 5 puis puis ...Les departs se suivent. A chaque départ, il me faut replacer les cassants sur les bouées.
Les petits silures semblent apprécier nos vers canadiens.
Face à cet évênement, nous prolongeons notre partie de pêche jusqu'en début de soirée.
Malheureusement, il nous faut rentrer. C'est donc la tête pleine de souvenirs, le coeur rempli d'émotion et.... les doigts entaillés par les dents des silures que nous repartons.
Nous reviendrons
Philippe : Président et Webmaster du Silure Club
Silurement Vôtre