Bonjour,
Quelle chance d'avoir des vifs à volonté, alors ..il faut en profiter. Je passe donc quelques coups de téléphone histoire de trouver un coéquipier pour cette partie de pêche à la bouée.
Arnaud serait partant pour une aventure sur la Saône, mais doit encore régler quelques petits détails et ne pourra me rejoindre qu'en fin d'après-midi.
Soit ! On traînera un peu plus le soir. hi hi hi hi.....
Nous arrivons alors à la mise à l'eau et le temps nous est compté. Encore 15mn de navigation pour aller sur un poste que j'avais envisagé de prospecter depuis bien longtemps.
Allé, les bouées sont déposées, les cannes installées et il faut tendre les lignes.
Me voici donc avec les cassants dans une main et la poignée de gaz à fond, tandis qu'Arnaud gère les réglages des moulinets qui se dévident rapidement.
Nous sommes maintenant installés et l'attente commence.
Le poste choisi est-il intéressant comme je l'ai pensé ? Bien sûr que différentes sorties à l'octopus m'ont permis de repérer les fonds et d'y trouver des fosses bien peuplées mais ....
Soudain, un saut de silure vient rompre le silence et mon moulinet se dévide.
- Oh Couz couz c'est parti !
Je commence à travailler le poisson depuis la berge, mais très vite nous comprenons qu'il est nécessaire de monter dans le bateau.
Oui mais voilà ...un énorme bateau nous arrive dessus et le moment est mal choisi d'aller dans le chenal. Le " Princesse de Provence " nous évitera-t-il ou le silure profitera-t-il de la situation pour nous trimballer sur l'eau ?
- Mais que ce passe-t-il ? On est planté !
Impossible de bouger le bateau à cause du peu d'eau sur les bords.
Arnaud pousse avec la rame, on passe devant, derrière, à droite, à gauche, on saute .....mais rien n'y fait.
En fin de compte, je dois mettre la jambe dans d'eau pour pousser et ce ....avec le pantalon et mes chaussures.
Oh Bravo !!!
Le combat se poursuit donc, et Mr Silure n'est pas disposé à me rendre la tâche facile. Il va droit sur notre bateau croisière qui arrive à notre hauteur. Je donne un peu de moud dans la ligne afin de le laisser sur le fond : La tresse ne doit pas aller dans l'hélice.
Nous devons à présent affronter les énormes vagues et notre poisson est toujours plein de vitalité.
Il joue avec son poids et promène la barque selon sa volonté. Je ne contrôle pas notre destination. Il est lourd !
La canne est pliée, je bride un peu le poisson mais il fait des chandelles. Oui, il est bien verticale, et laisse son poids faire le travail.
Après plusieurs tentative de le faire monter, nous apercevons enfin sa gueule. Oui mais....aurions-nous oublié la lampe ?
- Ben.....Arnaud, on est mal !
Finalement Couz couz évitera les hameçons et le silure est hissé dans le bateau.
Sur la berge, le mètre parle : 2,26m.
Allé, je cale l'appareils photos sur un sac, position retardateur et on prend la pose : Chiiiiiiiiiiiiiiise !
Pas question de s'éterniser sur la berge avec ce poisson. il doit repartir dans l'eau et vite.
Et puis des clichés aquatiques ...c'est fun.
Allé Mr Silure, lâche ma main.
Le temps qu'il reprenne ses esprits, nous profitons de ces derniers instants pour l'observer et le photographier.
Bon Pépère...il est temps de rentrer chez toi
Ainsi s'achève notre sortie à la bouée, la tête pleine de souvenirs et le coeur rempli de bonheur.