Un grand bonsoir à vous tous, et en espérant que le gros moustachu ait un peu repris d'activité alimentaire.
Bien amicalement.
Le compte rendu :Bien sûr, je lui avais demandé, mais elle aurait pu refuser ..., demandé quoi ? : d'écrire un article sur le comportement que devraient aujourd'hui adopter ceux et celles qui vont à « la pêche ». Je lui avais dit : « « quand je serai parti ... » ». Elle m'avait répondu : « « pourquoi ??? ». Puis, très vite se décide ce rendez-vous fixé ce matin au bord de l'eau pour une série de photos mêlées de quelques explications.
08h30, elle arrive au lieu choisi, à savoir un superbe cours d'eau à presque « deux pas de chez moi », où je porte déjà la tenue du disciple de Saint Pierre. Regardant le ciel, je me dis que nous avons de la chance, car il fait beau temps. Seule contrariété, la couleur de l'eau est légèrement teintée. Ce constat me rappelant la « démo imitation » ratée du 8 mai dernier, je décide illico de monter la Garbolino pour débuter une partie de pêche au ver de berge, fraîchement ramassés de la veille.
Premier poste, touche !!! Après ferrage, une toute petite demoiselle nous fait une révérence par une superbe chandelle avant de se décrocher. Donnant quelques explications du peu de mon savoir, j'indique à Hélène que là, moins de trois mètres au dessus, il peut y en avoir une autre ... Jeté, touche !!! Après ferrage et un court combat, j'épuise une autre petite mouchetée à la robe délicieuse, piquée un peu au dessus de l'oeil droit, sans gravité heureusement.
Courte contemplation immortalisée au numérique, immédiatement suivie de la relâche, j'explique ensuite deux ou trois « choses » à mon accompagnatrice, oui, un peu comme une leçon de choses sans prétention, qu'un aîné pourrait donner à sa cadette concernant un des maillons de la chaîne de l'écosystème.
Comme toute profession, le métier de journaliste ayant ses contraintes à honorer, Hélène s'en va sous les chants mélodieux des passereaux occupant les lieux.
Hélène, je tenais à vous dire publiquement que vous remercie ici pour ce que vous envisagez de réaliser, afin que les plus jeunes ne commettent pas nos erreurs, fussent-elles involontaires, et vous dédie le petit compte rendu qui suit :
Poursuivant, je pratique avec application, mais la « fenêtre » se referme immédiatement avant de s'ouvrir à nouveau trois quart d'heure plus tard avec quelques touches espacées, aboutissant sur la prise de cette demoiselle.
Examinant les lieux, je découvre que les mousses terrestres regorgent de plécoptères adultes dont je prélève quelques spécimens pour la science.
Les demoiselles boudant toutes mes présentations, je décide d'aller prospecter quelques kilomètres en amont pour voir à quoi ressemblent les lieux.
Là, débutant dans une forêt de feuillus et résineux, je découvre un cours d'eau encore plus somptueux qu'à l'aval. Commençant à nouveau par le met préféré de nos mouchetées, je pique coup sur coup deux petits poissons.
Puis, dans une nature rayonnante, tout va en s'accélérant pour mon plus grand bonheur, avec prises et très nombreux loupés.
Mais le "clou" de la sortie reste à venir sur ce coup, que j'approche à « la sioux » caché derrière les fougères.
Sur mon premier jeté, à ras des racines d'aulnes baignant dans le cours d'eau, le nylon s'immobilise engendrant un ferrage immédiat, suivi d'un combat extraordinaire pour un poisson, vu la configuration des lieux, que seule la chance m'aura permis de tenir ensuite dans mes mains, et que je vous montre en image.
Puis l'histoire se poursuit de la plus belle façon ...
... dans des paysages de toute beauté.
Ici, une plante, ...
... que je n'arrive pas à identifier, là, les curieuses ...
... lathrées clandestines, par ici encore, de très belles pierres moussues auprès desquelles cette savoureuse sortie prendra pris fin après la réalisation d'un prélèvement d'insectes aquatiques.
JM