Salut, une petite histoire pour laisser à Laurent un souvenir je pense pour lui inoubliable!
Et bien sûr il faut que ça tombe sur moi! .:.
Laurent est là depuis dimanche dernier qu'il a déjà fait un autre + de 2m, 207cm pour être exact!
Je devais le rejoindre pour se faire une bouée vers lui, mais par manque de gros vifs la partie est annulée! (ils n'étaient pas mordeurs dans son coin)!
Donc je réussis à le décider pour se faire vendredi et samedi une sortie à la verticale en bateau.
Vendredi matin levés 5h00 et au bord de l'eau 6h00, le coin étant peu profond et aucun écho, au bout de 2h00 de pêche nous décidonc donc de remettre le bateau sur la remorque et d'aller sur Seurre.
Au bout d'une heure de pêche les échos nous cassaient le moral car ils n'étaient pas mordeurs du tout, pourtant il y avait du poisson!
Donc midi on arrête, on décide d'aller sur un secteur en Sâone pêcher du carassin, là pas de pb ça mordait, 12 au bout de 2h30 de pêche et j'ai même pris un silure de 50cm à l'anglaise.
Préparation du matos et du bateau, hop une petite quiche faite par ma femme dans le sac, et nous nous dirigeons au bord de l'eau pour nous faire une petite bouée.Installation du matos dans la barque sous la pluie, repérage du coin, on décharge le matos, installation des bouées sous les conseils minutieux de Laurent avec le cassant. Au bout d'une heure de pêche, une touche sur ma canne dans les herbiers, le cassant pète mais la canne reste droite. J'observe la tresse, rien ne bouge, je retends le fil avec le moulinet, et là, la canne se cintre, ferrage, le silure prend le courant à une vitesse folle et finit par se décrocher!
Tant pis,je retends avec le même vif qui est en mauvais état, mais nage quand même!
15 minutes plus tard, rebelotte, touche sur la même canne et sur son support vertical elle est pliée en 2. Ca prend du fil et vient se planter dans les herbiers du bord, nous sautons dans la barque et arrivons à sa hauteur.
Nous l'estimons au moins à 160cm, Laurent attrape la tresse, mais le silure replonge 2 fois et se représente de nouveau mais parait encore bien vivace. Laurent me dit qu'il a le simple et le triple à droite, il lui plonge la main dans la gueule:
[size=150]ce qui suit âme sensible s'abstenir[/size]
Le silure replonge de nouveau sur le coté gauche et je vois Laurent qui a de l'eau jusqu'a hauteur d'épaule, il a le bras complétement dans l'eau, et me dit d'une voix calme,
j'ai le triple dans le doigt. Je lâche la canne, le silure remonte j'essaye de l'attraper comme je peux par la pectorale mais ça glisse et je le relâche. Laurent prend la tresse du bas de ligne et le monte à hauteur du bateau, il se décroche heureusement et repart, nous nous regardons: ça va ? Oui !! On retourne au campement, on coupe le bas de ligne, le triple est planté dans le doigt, mais avec le gant on ne voit pas ou ni à quelle profondeur:
Laurent garde le moral mais un peu blanc quand même:
Laurent est équipé de gants renforcé au kevlar, il m'en ventait son efficacité contre les pénétrations des hameçons, là sur le coup je lui ai rien dit, mais ce n'était pas le cas!
Je réussis à lui couper ce gant tant bien que mal et on s'apercoit que l'ardillon est bien profond, il essaya de le retirer mais rien ne bouge, on se regarde de nouveau, je lui dis qu' il est 21h00 qu'on doit rentrer pour lui faire enlever ça. J'appelle Estelle en lui disant qu'elle doit nous trouver quelqu'un pour se faire enlever son triple, donc appelle au samu, elle me rappelle plus tard, me dit qu'un médecin nous attend à Auxonne. J'ai dû ranger pratiquement tout seul le matos, le biwy les 2 bed, les canne, les supports et en partant les bouées. Arriver à l'espèce de mise à l'eau, le matos dans la voiture et le bateau sur la remorque, nous restons enlisés avec la voiture, Laurent doit prendre le volant et moi je pousse. Et là dans ces moments là, on est très fort, on réussi à en sortir, super!
On passe chez moi poser le bateau, et ma femme nous emmène chez le médecin.
Observation et réaction:
Anesthésie du doigt pour pouvoir faire ressortir la pointe pour la couper:
mais les gamas sont trop résistants et impossible de le couper:
Je propose au doc d'écraser ou de limer l'ardillon, "on n'a pas le choix" me dit-il:
Tout se passe bien et le doc peut enlever le triple! super car je n'avais pas envie d'emmener le ch'ti au samu à Dijon car on ne serait pas sortis de sitôt!
on rentre et on a pu déguster la quiche en reparlant de notre aventure!
Tout ça pour dire qu'il faut vraiment s'assurer que le poisson est vraiment fatigué avant de mettre la main dedans, en lui mettant des petites tapes sur la tête!
a+ pour de nouvelles aventures avec le 5.9