Une session verticale No Limite.
Partie 1,
En principe ce récit devrait commencer du 16 mars au 01 avril mais pour moi l’aventure commence plus tôt.
Nous sommes le mardi 13 mars 2012 et mon bateau est totalement remis à neuf, je le sort de mon hangar pour me rendre au contrôle technique de la remorque, je vérifie les feu et le problème commence, le feu anti brouillard ne fonctionne pas. Je bricole et rien ne fonctionne. Je fonce chez mon marchand de bateau qui me dit que le problème ne vient pas de la remorque mais de mon véhicule, donc je fonce chez mon concessionnaire et ils me prouvent que ça ne vient pas de ma camionnette et qu’en plus les feux stop ne fonctionnent pas.
J’ai mes nerf et je retourne chez mon marchand de bateau, je lui laisse la remorque en lui expliquant que je pars en Espagne pour un voyage de 1600km et que je veux que tous soit en ordre car en plus je dois passer au contrôle technique avant le départ. Je retourne chercher la remorque et le bateau le jeudi 15 au matin et tous est parfait, il a du changer tous le faisceau électrique car tous était d’origine et avait une vingtaine d’années donc ce n’était pas un luxe.
J’arrive à la station de contrôle, j’attends une bonne heure pour que sa soit mon tour et ils vérifient mes feu et impeccable, ils vérifient les freins de la remorque et nickel, il pèse la charge sur le timon et limite mais pas de problème. Vient le moment de la pesée et la catastrophe car je suis en surcharge et j’ai une interdiction de circuler.
Donc deux solution, vider tous ce que j’ai dans le bateau et repasser ou enlever le bateau et repasser. J’ai opté pour la solution la plus rapide car l’après midi, je devais aller chercher nos vifs en France et que le temps me pressait.
Repassage au contrôle technique, ils me donnent une belle carte verte pour deux ans de circulation, je repasse au magasin de bateau, on recharge le bateau sur sa remorque, je rentre à la maison, je décroche la remorque et je file en France pour chercher les 250 vifs.
Une journée d’enfer pour un retour à la maison vers 20h30 avec 250 belles tanches de toutes tailles.
Je charge la camionnette et puis dodo.
Vendredi 16 mars, il est 5h et Johnny arrive chez moi pour un départ vers Galician chez le frère de Fernand Himoffe ou nous avons rendez-vous avec Fernand, Breton et Yuri.
Nous passerons une super soirée avec de succulents plats que Jacques (le frère) et son épouse nous ont préparés avec les magrets de canard que Breton nous avait raporté.
Samedi 17 départs pour l’Espagne ou nous arrêterons pour faire quelques courses de ravitaillement.
Nous reprenons la route direction du sud et c’est en arrivant sur l’échangeur de Barcelone qu’un truc incroyable va nous arriver.
Une grosse voiture berline viens se coller à hauteur de ma portière, il y a 4 personnes à bord avec des vestes en cuir noir, des oreillettes et des taky- walkie, le passager avant de cette voiture sort un portefeuille avec une étoile de police et les autres me fond signe de prendre la direction de Barcelone centre, je fais des gestes en disant que je vais tous droit et qu’il est hors question de tourner et encore moins de me ranger.
Yuri vois ce qu’il se passe et il me demande ce que c’est ce bordel. Mon franc est tombé de suite et je lui dis que si on les suit qu’on aurait plus rien car c’est une tentative de car-jacking. Les mecs de la voiture sont de plus en plus menaçants et le chauffeur viens coller mon par choc au millimètre, ceci dure quelques minutes et ils sont passé devant en me faisant une queue de poisson. Whouaaa, aujourd’hui j’en rigole mais à l’instant j’avais la rage.
Le voyage continue et on arrive au gite en pleine forme, nous préparons tous pour la guerre du lendemain car nous sommes plein d’espoir.
Dimanche 18 mars,
7h30, les bateaux sont à l’eau
Nous nous dirigeons sur des lieux que nous connaissons pour y avoir pêché il y a deux ans, aucun bateau sur l’eau, la température de l’eau est déjà à 14C°.
Les échos sont nombreux et ont se demande qui vas avoir l’honneur de prendre le premier de la session. Au bout de 15 minutes, c’est Breton qui ferre un super fish combatif. Puis les touches s’enchainent pour tous le monde.
Et c’est Johny qui aura le plus gros client de la journée avec ce magnifique silure de 2m+
Nous arrêterons cette journée de pêche vers 16 h avec plein de souvenir et 23 fish au compteur.
Lundi 19 mars,
Nous descendons vers les eaux saumâtres et nous passons une matinée vraiment triste car aucunes touches et très peu d’éco sur nos sondeurs.
Nous remontons vers le centre ville d’Amposta et après 10 minutes de navigation, le moteur de mon bateau ralenti et je n’ai plus que 20% de puissance avec d’énorme raté. On remonte au ralenti et nous ne pêcherons pas trop loin car le temps ce couvre et c’est vraiment galère avec les raté moteur. Les touches s’enchaines aussi, nous faisons des dérive dans peux de fond et nous prendrons pas mal de fish de toutes tailles dont un très beau fish pour Fernand.
Mardi 20 mars ,
Fernand propose de démonter mes carburateurs et de tous nettoyer pendant que Breton, Jhonny et Yuri vont aux courses et voir pour d’autre mise à l’eau.
On remet trois news bougies, un nouveau filtre essence et on décide d’aller pêcher un secteur prometteur l’après midi après le casse croute.
Je monte une canne modèle Clonk New Ages Unicat avec 600gr de puissance car j’ai un pressentiment de toucher un gros fish sur ce secteur.
Après 15 minutes de pêche, je vous laisse deviner. Je vois un gros éco et c’est la touche, le poisson est incroyablement nerveux, il est incontrôlable même après 15 min de combat, il tire le bateau ou il veut, il nous fait un combat en linéaire comme j’ai jamais eu.
Yuri prend sa caméra et filme et il me dit que c’est surement un gros silure qui est harponné par le coté. Nous sommes déjà avec 30 min de combat et cette fois on est en vertical depuis un bon moment, je peu lui mettre toute la puissance de la canne et de ma nouvelle tresse. Il dégaze et on voit le monstre passer sous le bateau, il est incroyable, il a une tête d’Alien tellement qu’il est gros lol.
Jhonny saisi la mâchoire et je lui donne un coup de main pour le hisser dans le bateau. Yuri le regarde et me dit que ce poisson est énorme comme ceux qu’il a l’habitude de voir dans le fleuve Pô en Italie.
Je travail sur la partie 2 qui sera disponible prochainement. ;=)