Le flash
Au niveau du flash, il y a celui que tout le monde connaît qui est intégré dans l'appareil photo.
Il permet d'éclairer une scène jusqu'à seulement 6 mètres de distance.
Autrement dit, tous ceux (et ils sont nombreux) qui utilisent ce type de flash pour par exemple éclairer le cœur d'une cathédrale n'obtiennent rien de bien. S'il y a quelque chose au premier plan, ça va être très clair (cramé), et le reste sera sombre.
Le problème sera que si avec un logiciel vous éclaircissez la photo pour améliorer le fond, vous allez vous retrouver avec une grosse tache blanche au premier plan.
Une solution peut être de recadrer la photo en éliminant ce qui est le plus proche de vous.
Ensuite, il y a le flash additionnel, appelé COBRA, car avec sa forme, il ressemble à ce serpent.
Il se fixe sur la griffe qui est au dessus des reflex, et de certains autres appareils. Il éclaire jusqu'à une douzaine de mètres.
Donc, au-delà, il ne faut pas espérer faire de belles photos dans l'obscurité, sauf si l'on utilise plusieurs de ces COBRAS.
Pour ma part en photo animalière de nuit, j'en utilisais 4 qui se déclenchaient en même temps, et augmentaient donc mes possibilités de prises de vues.
J'ai toujours utilisé des COBRAS simples techniquement auxquels je demandais de fournir le maximum de leur puissance.
C'est moi qui réglais les paramètres de mon boîtier pour avoir des images ni trop, ni trop peu éclairées.
Aujourd'hui il existe des flashs asservis au boîtier qui délivrent plus ou moins de puissance en fonction des conditions, et des réglages du boîtier.
Souvent mes photos sont un peu sombres, ce qui n'est pas grave, car vu que je les prends en RAW, je peux les éclaircir pas mal sans les dénaturer.
Si vous utilisez le JPG, vous ne pourrez pas faire cela.
Pour faire des photos de nuit, le flash est bien sur indispensable, mais si vous voulez avoir des chances quelles soient belles, intéressez vous aux objectifs à grande ouverture, du genre 50 mm ouverture 1,4 ou en téléobjectif ouvertures 2,8.
Avec de tels objectifs, le résultat obtenu n'a absolument rien à voir avec des photos prises avec des ouvertures courantes de 3,5 5,6 ou pire 6,3.
Pour terminer parlons des yeux rouges avec le flash.
Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment un problème, car de nombreux logiciels permettent de les éliminer.
Mais, pour information, sachez que pour éviter ce problème, il faut faire comme les photographes d'antan qui étaient derrière leur appareil monté sur un grand trépied, avec la tête sous un tissu pour bien viser, et un bras tendu sur un côté, avec à la main le flash.
Et bien à cette époque, ils avaient inventé l'anti yeux rouges.
En effet, pour ne pas rencontrer ce souci, il faut que l'axe du flash fasse un léger angle avec celui de l'objectif.
Pour ma part, j'utilisais un trépied pour l'appareil, et un autre pour les flashs, qui se trouvait à un mètre à gauche ou à droite.
Comme vous l'avez compris, ceci n'est pas faisable avec le flash de l'appareil.
Par contre, avec un COBRA monté sur la griffe, vous pouvez le faire éclairer un peu au dessus de l'axe de l'objectif, ou acheter un déflecteur, mais dans ces deux cas vous allez perdre un peu de puissance.