Je n'ai pas trop l'âme d'un écrivain mais je sais que malgré mon mauvais français écrit que j'arriverrai à faire plaisir à quelque un d'entre vous.
Arrivée Samedi 7 juillet vers 19h à la maisonnette de la Fadaise, les gérants (fils et belle fille du proprio) nous attendent pour le tour dès lieu, salon, salle à manger, cuisine, toilette, salle de bain, chambre avec accès sur terrasse qui est équipée d’un barbecue et de fauteuils de jardin.
Pfff moi suis fatigué d’avoir roulé 1050km et je ferai plus rien.
Dimanche 8 Juillet, je décharge la voiture et je commence a monté mon quartier général dans la pelouse. J’hésite a monter des cannes bouées ou mes cannes bateaux, bhe je fais les deux et les heures passent et il est déjà 13h, Jean Batiste le fils du proprio vient me proposer un apéro que je ne puis refuser hihi,
je fais connaissance d’une personne très sympathique et ouverte a toute proposition vus que je suis le deuxième locataire et qu’il veux le bien être maximum de ces locataires.
Ma fille me demandent pour aller à Sainte Marie qui se trouve à quelques km pour visiter, après quelques km de marche à travers les rues commerçantes ou les odeurs de cuisines sont très prononcées, une halte resto avec sangria et côte de toro s’impose. Retour au Gîte vers 22h et je décide de m’abstenir de pêche tardive pour ne pas déranger le poisson qui chasse et de me lever de bonheur le lendemain.
Lundi 9 juillet, 5h du mat et grosse surprise car il a plu toute la nuit avec de gros orages, je prépare mon matos de pluie et je charge ma barque.
Je décide de prospecter le coin de la Fadaise et du bac sauvage. Après 5h de galère dans pluie, tempête et courant de fou je capitule. Je déjeune et je me décide vus ce temps de placer 4 bouées pour essayer la nuit.
On va faire les courses à Aigue Morte et visiter le château fortifié. Surprise a mon retour du gîte car plus que une bouée sur les 4, là j’ai la rage et je me dis que tout commence mal.
Tout me passe par la tête pour trouver une solution et retrouver des bidons, j’allais quand même pas acheter des bidons d’eau de javel pour les mètres à l’égout et polluer de la même façon. Pfff. Ne trouvant pas de solution directement, je laisse tomber pour les bouées et je décide de monter faire un tour en bateau jusque Sylvéral vus que je ne connais pas le coin.
J’ai découvert des paysages somptueux et totalement sauvages. Je me promets dès lors d’y revenir le lendemain avec mes cannes.
Mardi 10 juillet, 5h du mat et départ en bateau directement pour Sylvéral, je navigue pas trop vite car le jour n’est pas encore totalement levé. Je décide de pêcher en bordure d’une fosse de 15m et de caller le bateau avec mes poids,
je mets 200gr de plomb sur mes lignes et je constate que mes lignes ne tiennent pas les vifs correctement vus le fort courant, je met 300gr sur une ligne sans flotteur posée sur le fond pour essayé et c’est encore juste. Je pêche 2 bonnes heures et rien de rien. Je descends de 2km environs et je fais quelque dérive sur une très longue fosse et rien non plus sauf quelques échos de beaux poissons qui ont l’air de fuir les coups de clonk. Je rentre et il me faut plus que ça pour mon moral soit atteint. Je dîne et je repars en ville à la recherche de bouées. Euréka, des ballons de plage emballés dans des filets de cordes, je rentre et je refais le nécessaire pour aller tout replacer correctement.
Toutes l’après midi je rumine sur les échos que j’ai vus à Sylvéral et merde, je retourne ce soir et zut pour la pêche à la bouée. 17h je repars avec la barque sur sylvéral et bien rien sauf des échos de gros, là mon moral devient morose quand même. Retour et dodo.
Mercredi 11 juillet, il faut quand même que je prenne un silure dans ce lieu mythique quand même, j’en ai déjà pris partout et pourquoi pas ici. Je rumine et je me dis que quoi qu’il arrive encore, que cette nuit, je pêche à la bouée. 20h mes trois ligne avec cassant de 25centième sont placée,
22h arrivée des mulet par millier c’est spectaculaire et incroyable, je me dis que j’ai l’air con avec trois fif suspendu au millieu de tout ça, 22h30 quelques bip et je remarque que mon cassant est partit et que ma ligne dérive et oui trop tard, elle est déjà dans l’autre bouée, je sent quelque chose et c’est un petit silure,
je retend les deux lignes et je fait un petit peux de bazar sur la place avec mon moteur de 30cv, 30min et paf un départ avec un autre petit
et tout ça, au milieu de millier de mulet en surface, faut l’avoir vus pour le croire. J’en prends 4 sur la nuit. Le jour se lève et je monte dans le bateau avec dans l’idée les gros échos de Sylveral. J’arme deux cannes super puissantes de 650gr en 3mètre que j’ai acheté sur www.silures.be avec une tanche sur fond et l’autre maniée, je suis là de 15min et départ sur la canne de fond, je prends contact et je sens tout de suite que c’est un lourd, je suis seul et il me fait un bordel que je dois lever le poids et suivre à la dérive au bout de 30min je ne l’ai toujours pas vus et j’ai déjà dérivé de plus de 500m, il fait demi tour et je suis impuissant vus que lui remonte et que ma barque descend, j’ouvre le moulin et je met le moteur en route, marche avant et récup de tresse 70centième technipêche, vraiment pas évident d’être seul dans un courant et le mistral. J’arrive dessus et je reprends contact pendant 15 bonne min et puis pafff, souché au milieu de nulle part. j’ai la rage et je remonte je me remet +/- a la même place et départ sur même pas 10min de pêche cette fois sur ma canne à la tanche maniée, tant bien que mal je remonte ma ligne de fond et la bridage extrême et je lève pas mon poids, 40 min plus tard je vois un monstre venir me dire coucou, évidement a la première mise en main il a essayer de me casser l’épaule mais ceux qui me connaisse savent bien que je suis un rude, j’ai lancer ma canne dans le bateau et j’ai mit ma deuxième main et là il était foutu, j’ai quand même eu dur de le mettre à bord seul. Je rentre et je l’encorde quelques heures pour qu’il retrouve sa force avant de le relâcher.
Vers midi je décide de le mesurer (2.38m) et de le peser (81kg) avant de lui rendre sa liberté, ma fille filme et pas de bol, il est soucher dans 5 mètres de fond, une seule chose à faire c’est d’aller en barque pour essayer de le démêler et pas moyen, pfff. J’ai dû me déshabiller et plonger au moins 6 fois en apnée pour le décoincer de l’obstacle qui était une grosse branche. Pfff, que de bon souvenir (imaginez, 5mètres en dessous avec le silure qui me met des coups de tête et de claque).
Enfin remise à l’eau et je me suis promis de revenir en septembre mais plus seul cette fois. Hihi.
Jeudi 12 juillet, croisière sur le petit rhone avec un bateau touristique de Sainte Marie de la mer et j’ai pêché la première partie de la nuit et j’ai du m’abstenir car deux chiens sont venus mettre le bordel jusque 4h du mat en allant jusque mes bouée et en cassant mes flotteurs ect…
Vendredi 13 juillet, journée calme avant le retour, chargement de la voiture et j’ai dû recharger le bateau sur sa remorque, le soir petite Paella et les vacances pêche se sont terminées.
J’espère vous avoir un peux fais rêver de pêche et je vous recommande la maison de la fadaise et son petit Rhône. Pour plus de renseignement sur le gîte je suis dispo en mp.